Sunday, September 7, 2008

Bernard Cahier



My guess is that most of you never heard of Bernard Cahier. He was ("was" because he passed away last June at age 81) a French legendary Formula 1 racing photographer, especially active between the 50s and 70s, taking pictures so close to the track that it would be absolutely impossible to do today because of security standards. I never had the opportunity to see a Formula 1 Grand Prix but I was following the results very closely and then watched them on my TV set when television became available. Although Bernard and I never met, we exchanged mails and telephone calls in 1996 and I immediately felt that we could become excellent friends if we had the opportunity to meet each other. I had something in mind. I wanted to build and market 1/43rd scale die cast models of Formula 1 race cars showing as much details as possible. My first choice was the Bugatti 251. To my knowledge, 2 models were built under the patronage of Roland Bugatti, the surviving son of the "Boss", Ettore Bugatti. The 2 models were present at the 1956 French Grand Prix at Reims and tested by the French star Maurice Trintignant. Trintignant decided to drive the prototype, the best known among the 2 models, because the car handled better than the other not-so-well-known model which was supposed to be the final 251 model. As a result, very few pictures, if any, of this not-so-well-known 251 have ever been published. My wife Françoise made a trip to France in October 1996 after a meeting had been arranged with the manager of the National Automobile Museum in Mulhouse for her to take pictures and measurements of the 251 prototype driven in 1956 by Maurice Trintignant. But I also needed pictures of the final model. Thanks to some acquaintances of mine, I could reach Bernard Cahier and get pictures of this model. I started to make drawings and detailed plans of parts using the pictures and measurements brought back by Françoise. I also had the measurements of the final car since the chassis (only the chassis, not the body) was and I guess still is displayed at the Mulhouse museum. I was in contact with French professional model makers and had everything ready to get started…except the money (sounds familiar to some of you?). So the project never materialized and I never met Bernard Cahier. We had in mind to meet each other when I would go to France to visit the model makers I was in touch with… It just did not happen to my deepest regret. By the way, in 1956 I was driving an amazing and rare French sport car, a Dyna Panhard Junior (the Panhard brand vanished in the 60s if I recall well, taken over by Citroën), a front wheel drive sport car equipped with a flat-twin air-cooled 850cc engine. Nothing fancy about it, a chassis, a box-like body, a great engine, and (unfortunately) a fragile gear box (I broke one!), and a soft top far from waterproof (no side windows). There was no speed limit in France at the time and I could enjoy myself on the small roads around my native town, four-wheel sliding in the curbs… My tires did not resist a long time, but what a pleasure… See picture above (I still see myself behind the wheel):

Je vous l’avais dit qu’il y aurait du français. Bernard Cahier ? Sans doute pour nombre d’entre vous c’est "connaît pas !". Bernard Cahier était ("était" parce qu’il nous a quittés en juin dernier à l’âge de 81 ans) un photographe légendaire spécialisé dans les courses de Formule 1, particulièrement actif dans les années 50 à 70, prenant des photos tellement près de la piste qu’il serait impossible d’imaginer pouvoir faire aujourd’hui à causes des normes de sécurité. Je n’ai jamais eu l’occasion d’assister à un grand prix de Formule 1 mais j’en suivais les résultats de très près et ensuite les regardais à la télévision quand cette nouveauté est devenue disponible. Bien que Bernard et moi n’ayons jamais eu l’opportunité de nous rencontrer, nous avons échangé du courrier et des appels téléphoniques en 1996, et j’ai tout de suite ressenti que nous pourrions devenir d’excellents amis si nous pouvions nous rencontrer. J’avais en idée de lancer ma propre marque de modèles réduits de voitures de Formule 1 moulées en métal à l’échelle du 1/43ème, avec autant de détails qu’il était techniquement possible d’en apporter. Mon premier choix fut la Bugatti 251. A ma connaissance, 2 modèles ont été construits sous le patronage de Roland Bugatti, fils survivant du "Patron" Ettore Bugatti. Les 2 modèles étaients présents à Reims pour le Grand Prix de France 1956 et essayés sur la piste par l’étoile française Maurice Trintignant. Trintignant décida de conduire le prototype en course, le mieux connu des 2 modèles, car cette voiture se comportait mieux que l’autre modèle, pas aussi connu, et qui était censé être le modèle définitif. Par suite, très peu de photographies, s’il y en a jamais eues, de ce modèle moins connu de la 251 ont été publiées. Ma femme Françoise s’est rendue en France en octobre 1996 sur rendez-vous préalablement arrangé avec la direction du Musée National de l’Automobile de Mulhouse pour prendre des photos et mesures du prototype 251 conduit en 1956 par Maurice Trintignant. Mais j’avais aussi besoin de photos du modèle soi-disant définitif. Grâce à des relations, j’ai pu joindre Bernard Cahier et obtenir de lui des photos de ce modèle. Je me mis au travail pour faire des dessins et plans détaillés de pièces à l’aide des photos et mesures prises par Françoise au musée. Je possédais également les dimensions du modèle définitif dont le châssis (le châssis seulement, pas la carrosserie) était et est sans doute toujours exposé au musée de Mulhouse. J’avais pris contact avec des modélistes français professionnels et avais pratiquement tout ce qu’il me fallait pour lancer l’affaire…sauf l’argent (semble familier à certains ?). Si bien que le projet ne s’est jamais matérialisé et je n’ai jamais rencontré Bernard Cahier, ce que nous avions décidé de faire à l’occasion d’un voyage en France pour rencontrer mes modélistes… Cette rencontre ne s’est tout simplement pas produite, à mon très grand regret. A propos, en 1956 je possédais une amusante et rare voiture de sport française, une Dyna Panhard Junior (la marque Panhard a disparu dans les années 60 si je me souviens bien, reprise par Citroën), cette voiture était une traction avant équipée d’un moteur à plat de deux cylindres refroidi par air de 850 cm3. Rien de luxueux, simplement un châssis, une carrosserie de style boîte sur roulettes, un splendide moteur, et (malheureusement) une boîte de vitesses fragile (j’en ai cassé une !), avec une capote for peu étanche (pas de vitres latérales). Il n’y avait pas de vitesse limite à cette époque en France et je pouvais me faire plaisir sur les étroites routes entourant ma petite ville natale, glissant sur les quatre roues dans les virages… Mes pneus n’ont pas fait long feu, mais quel plaisir… Voyez la photo au début de l'article (je me vois encore à son volant).