Thursday, February 3, 2011

Seattle


When we hear ‘’Seattle’’ we immediately think of the American city in the State of Washington on the Pacific coast. Actually the name comes from an American Indian Chief, the Dwamish Chief, Sealth, who gave the most prophetic statement on the environment to the President of the United States Franklin Pierce in 1854. The picture is a bust of Chief Sealth by Richard Cummins.
When the United States offered to buy two million acres of Indian land in the Northwest, the following is what is believed to be the speech that Chief Sealth (Seattle) addressed in response:

‘’The Great Chief in Washington sends word that he wishes to buy our land. The Great Chief also sends us words of friendship and good will. This is kind of him, since we know he has little need of our friendship in return. But we will consider your offer.

How can you buy or sell the sky, the warmth of the land? The idea is strange to us. If we do not own the freshness of the air and the sparkle of the water, how can you buy them?

Every part of this earth is sacred to my people. Every shining pine needle, every sandy shore, every mist in the dark woods, every clearing, and every humming insect is holy in the memory and experience of my people. The sap which courses through the trees carries the memories of the red man. So, when the Great Chief in Washington sends word that he wishes to buy our land, he asks much of us…

This we know: All things are connected. Whatever befalls the earth befalls the sons of the earth. Man did not weave the web of life; he is merely a strand in it. Whatever he does to the web, he does to himself. But we will consider your offer to go to the reservation you have for my people. We will live apart, and in peace.

One thing we know, which the white man may one day discover – our God is the same God. You may think now that you own Him as you wish to own our land; but you cannot.

He is the God of man; and his compassion is equal for the red man and the white. This earth is precious to Him and to harm the earth is to heap contempt on its Creator. The whites too shall pass; perhaps sooner than all other tribes. Continue to contaminate your bed, and you will one night suffocate in your own waste.

But in your perishing you will shine brightly, fired by the strength of the God who brought you to this land and for some special purpose gave you dominion over this land and over the red man. That destiny is a mystery to us, for we do not understand when the buffalo are all slaughtered, the wild horses are tamed, and the view of the ripe hills blotted by talking wires. Where is the thicket? Gone. Where is the eagle? Gone. And what is it to say goodbye to the swift pony and the hunt? The end of living and the beginning of survival. So we will consider your offer to buy the land.

If we agree, it will be to secure the reservation you have promised. There, perhaps, we may live out our brief days as we wish. When the last red man has vanished from the earth, and his memory is only the shadow of a cloud moving across the prairie, these shores and forests will still hold the spirits of my people. For they love this earth as a newborne loves its mother’s heartbeat. So, if we sell our land, love it as we’ve loved it. Hold in your mind the memory of the land as it is when you take it. And preserve it for your children, and love it…as God loves us all. One thing we know. Our God is the same God. This earth is precious to Him. Even the white man cannot be exempt from the common destiny. We may be brothers after all.

We shall see…’’

There is a great deal of controversy surrounding Chief Seattle's speech of 1854. Searching the Web will provide various sources of information and various versions of the speech.

And to conclude, this is a prophety of a Cree Indian
"Only after the last tree has been cut down.
Only after the last river has been poisoned.
Only after the last fish has been caught.
Only then will you find that money cannot be eaten".

Are we ready to listen?

Jack


Bonjour les Francophones

Quand nous entendons ‘’Seattle’’, nous pensons tout de suite à la ville américaine de l’état de Washington sur la côte du Pacifique. En fait le nom provient d’un Chef indien, le Chef Dwamish du nom de Sealth, qui a adressé la déclaration la plus prophétique sur l’environnement au Président des États-Unis, Franklin Pierce, en 1854. La photo en tête de l’article est un buste du Chef Sealth par Richard Cummins

Lorsque les États-Unis ont offert d’acheter quelques 81 000 hectares de terre indienne dans le nord ouest du pays, le discours suivant est censé représenter ce que le Chef Sealth (Seattle) fit en guise de réponse :

« Le Grand Chef de Washington nous fait savoir qu’il souhaite acheter nos terres. Le Grand Chef nous envoie en outre des mots d’amitié et de bien-être. C’est aimable de sa part, car nous savons qu'il a peu à faire de notre amitié en retour. Mais nous considérerons votre offre.

Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur du sol ? L’idée pour nous est étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et la vivacité de l’eau, comme pouvez-vous les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour notre peuple. Chaque brillante aiguille de pin, chaque rivage sablonneux, chaque brume des sombres forêts, chaque clairière et chaque insecte bourdonnant est sacré dans la mémoire et l’expérience de mon peuple. La sève qui coule dans les arbres porte les mémoires de l’homme rouge. Aussi, quand le Grand Chef de Washington nous écrit qu’il souhaite acheter nos terres, il nous demande beaucoup…

Voici ce que nous savons: toutes les choses sont connectées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie ; il n’est pas autre chose qu’un brin de cette toile. Tout ce qu’il lui fait, il le fait à lui-même. Mais nous considérerons votre offre de nous envoyer dans la réserve que vous avez pour notre peuple. Nous vivrons à part, et en paix.

Une chose que nous savons, que l’homme blanc pourrait un jour découvrir : notre Dieu est le même Dieu. Vous pouvez maintenant penser que vous Le possédez comme vous souhaitez posséder nos terres, mais vous ne le pouvez pas.

C’est le Dieu de l’homme et sa compassion est égale pour l’homme rouge et l’homme blanc. Cette terre Lui est précieuse et la blesser c’est montrer du mépris pour son Créateur. Les blancs périront aussi ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Continuez à contaminer votre lit et une nuit vous suffoquerez dans vos propres déchets.

Mais en périssant vous brillerez énormément, incendiés par la force du Dieu qui vous a mis sur cette terre et qui, pour quelque raison spéciale, vous a donné domination sur cette terre et sur l’homme rouge. La destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas quand les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages tous apprivoisés et la vue des jolies collines souillée de fils qui parlent. Où est le fourré ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu. Et quoi dire de l’adieu au poney rapide et à la chasse ? La fin de la vie et le commencement de la survie. Aussi considérerons-nous votre offre d’acheter nos terres.

Si nous acceptons, ce sera pour garantir la réserve que vous avez promise. Là, peut-être, pourrons-nous vivre nos jours comptés comme nous le souhaitons. Lorsque le dernier homme rouge aura disparu de la terre et que sa mémoire ne sera plus que l’ombre d’un nuage se déplaçant à travers la prairie, ces rivages et forêts contiendront encore les âmes de mon peuple. Car mon peuple aime cette terre comme le nouveau né aime le battement de cœur de sa mère. Aussi, si nous vendons notre terre, aimez-la comme nous l’avons aimée. Gardez en mémoire le souvenir de la terre comme elle était lorsque vous la prendrez. Et préservez-la pour vos enfants et aimez-la…comme Dieu nous aime tous. Une chose que nous savons : notre Dieu est le même Dieu. La terre Lui est précieuse. Même l’homme blanc ne peut être exempt de la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères après tout.

Nous verrons… »

Il existe une grande polémique concernant le discours de 1854 du Chef Seattle. Une recherche sur le Web offrira diverses sources d’information et des versions variées du discours.

Et pour conclure, voici une prophétie d’un Indien Cree :
« Seulement après que le dernier arbre aura été coupé.
Seulement après que la dernière rivière aura été empoisonnée.
Seulement après que le dernier poisson aura été attrapé.
Seulement alors découvrirez-vous que l’argent ne peut pas se manger ».

Sommes-nous prêts à écouter ?

Jack